Séance n°2 de SDC
Cette seconde séance a encore une fois été l'occasion d'aborder de nombreux sujets et d'apprendre de nouvelles choses. Nous avons tout d'abord évoqué les principaux réseaux sociaux et outils utilisés.
L'importance des histoires des réseaux sociaux
Les histoires des réseaux sociaux sont toujours très intéressantes à connaitre, surtout lorsqu’on les utilise. Cela peut nous permettre, en tant que communicant, de les utiliser de la bonne manière.
L'importance de la moyenne d'âge des utilisateurs sur les réseaux sociaux
Contrairement à ce que l’ensemble de la promotion pouvait penser, la moyenne d’âge de l’application Tik Tok est de 26 ans, ce qui est beaucoup plus élevé que ce nous pensions. Ce sont des informations qu’en tant que communicants nous devons savoir et analyser afin de maitriser, contrôler les réseaux sociaux et cibler les bonnes personnes.
Astuce
Aujourd’hui, si l’on veut développer son réseau, il est plus moderne d’utiliser LinkedIn et son système de QR code que d’avoir recours à des cartes de visite.
Les différentes formes d'utilisation des réseaux sociaux
Il existe 4 formes différentes d’utilisation des réseaux sociaux : le cross canal, le multi-canal, le monocanal et l’omnicanal. Il est important de bien les différencier et de faire le bon choix lors de la stratégie de communication.
Cross canal : Cela signifie qu’on fait de la communication sur plusieurs réseaux sociaux, en effectuant un copier-coller des contenus, sur chacun d’entre eux.
Multi-canal : Cela signifie qu’on est sur différents réseaux mais que l’on adapte le message selon le réseau. Il s’agit d’adapter le contenu, le style selon les publics et le format de l’image (pas forcément du copier-coller, adaptation. Par exemple, le format sur YouTube est rectangulaire, sur Facebook on retrouve le format portrait et sur Insta, celui carré. On choisit donc des canaux spécifiques.
Monocanal : Il s’agit de communiquer seulement sur un réseau social.
Omnicanal : L’organisation utilise tous les canaux. C’est le cas par exemple de l’entreprise Louis Vuitton.
La différence entre une cible et une audience
Le terme de cible sous-entend une visée commerciale, marketing en arrière-plan tandis que l’audience représente un public plus passif.
Aujourd'hui, il faut savoir qu'il est difficile d’avoir des cibles bien précises.
La cible est peut-être seulement sur une seule plateforme, cependant elle peut aussi être multi-canal – il est donc dommage d’aller que sur une seule plateforme alors qu’on pourrait avoir des visualisations sur les autres plateformes. En effet, en les additionnant, le chiffre peut devenir élevé même si, à la base il est faible. C’est pour cela qu’il est donc important de regarder les statistiques, voir qui regarde nos contenus pour ensuite s’adapter et toucher le plus de monde.
Une anecdote bonne à savoir lors de la recherche d'un stage / travail
Durant ce cours, monsieur Antonczak nous a témoigné une de ces expériences professionnelles en rapport avec les annonces de travail. Je retiens de son anecdote que les entreprises ont plutôt tendance à demander des critères assez élevés dans leurs annonces afin qu’un premier tri s’effectue entre les personnes motivées, prêtes à se former s’il le faut, et les autres. Peut-être que cela est naïf, mais je n’avais jamais réellement pensé à ça, ce qui me permettra donc de maintenant le savoir.
Les biais cognitifs
Que-ce qu'un biais cognitif ?
Pour répondre à cette question, j'ai consulté une vidéo YouTube car la définition me paraissait plus claire en format audio. En effet, l'auteur de la vidéo utilise l'humour et évoque quelques exemples simples à comprendre.
Ainsi, un biais cognitif représente un "phénomène psychologique qui nous fait commettre des erreurs de jugement ou d'appréciation"
(source consultée : 3.2.1, Pensez !, (2017, 2 juin). C'est quoi un biais cognitif ?. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=WhRzJLotap8 )
Il existe des centaines de biais cognitifs. Parmi eux, on peut citer :
Le biais d'ancrage : c'est le fait qu'on retient en priorité les premières informations qu'on a reçues. Il est beaucoup utilisé en marketing ou en négociation avec les prix. En effet, si on veut gagner de l'argent, il suffit d'énoncer un prix élevé au début et une négociation tournera essentiellement autour de la première somme indiquée. C'est d'ailleurs cette technique qui est utilisée lors des soldes pour que les personnes aient l'impression de faire une affaire.
Le biais d'autocomplaisance : Cela consiste à rejeter la faute de nos échecs vers des facteurs extérieurs et de s'attribuer le mérite de nos réussites.
Quand on achète quelque chose, d’un coup, on le voit partout. On se conforte donc dans l’idée que cela était une bonne idée (ex : voiture, chaussures)
En marketing, il est courant de mettre des prix tels que 9.99 € ou 9.95, au lieu de 10 €, afin de faire croire aux consommateurs qu'ils font une affaire.
Cette seconde séance a aussi été l’occasion pour nous de réfléchir à cette question :
« Un crayon et une gomme coûtent 1.10 euros au total. Le crayon coûte 1 euro de plus que la gomme. Combien coûte la gomme ? »
La réponse a cette question est 0,05€. Cependant, beaucoup a première vue, seraient tentés de dire 0.10€. Ici, on est face à un biais de substitution, ce qui représente la capacité à répondre à une question, par une plus facile, sans le faire volontairement. Dans ce cas précis, cela revient à « ignorer » la précision « de plus » dans la phrase. Ainsi, les personnes comprennent que le crayon coûte 1€, et facilitent le problème. Cela montre bien qu’on a tendance à réfléchir rapidement et à prendre des décisions hâtives. Les personnes sont donc persuadées que leur réponse est correcte et n’ont pas conscience du raccourci, de l’erreur qu’elles font.
D'ailleurs, il arrive souvent de prendre des décisions pour lesquelles nous sommes convaincues et qui s'avèrent finalement fausses. Durant le cours, monsieur Antonczak a pris deux exemples pour illustrer cela :
- Lorsque l'on achète un billet d'avion en avance et que l'application Hopper nous indique qu'on peut les avoir un peu moins cher, très peu de personnes annulent les premiers pour reprendre les seconds afin de gagner de l'argent. Elles sont "convaincues" d'avoir effectué le bon choix.
- Le cas des Twingo : une étude de marchée a été effectuée pendant une dizaine d'années afin de cibler les 25-30 ans. Au final, elle s'est révélée fausse puisque ce sont les 18-25 et ensuite leurs grands parents (tranche entre 55-65 ans) qui ont été les plus grands acheteurs.
-> Quand on communique, il est important d'utiliser des biais cognitifs pour faire passer des messages subliminaux
L'encerclement cognitif
Résumé de la vidéo : la violence et la haine sur les réseaux sociaux prennent de plus en plus d'ampleur. Au moment où Internet s'est développé, les individus ont vu cela comme une possibilité de pouvoir prendre la parole librement. Déjà dès les années 90, on s'est rendu compte qu'il y avait des paroles manipulées. L'intervenant prend l'exemple du conflit Boeig / Airbus où il y avait une manipulation dans des discussions pour nuire à Airbus. Un doctorant avait travaillé dessus en se faisant passer pour un américain et à un moment donné, il a émis une idée opposée à celles des autres et les autres s'en sont "pris à lui".
Il y a deux dimensions sur internet : d'un côté, ceux qui parlent pour eux-mêmes, de l'autre, les bloggeurs, ou ceux qui cherchent à convaincre. Cependant, tous ces individus se mélangent et il est difficile de les distinguer. Beaucoup de ces personnes ont des stratégies et intérêts économiques dans cette histoire. Ils sont présents par le biais de l'encerclement cognitif en utilisant des sujets moralisateurs tels que la santé ou l'environnement et apportent des solutions à ces problèmes. Ici, les logiques de marché et de compétition ont disparu, on tente juste d'évincer les acteurs d'avant. Pour cela, l'intervenant cite les acteurs de la Silicon Valley qui veulent investir sur la substitution de la viande. Le gouvernement a donc encore beaucoup de travail a effectuer d'un point de vue des contenus qui circulent sur les réseaux sociaux, bien qu'ils se soient déjà intéressés aux contenants via la cybersécurité.
Différence entre le mind-mapping et le brainstorming
Le mind-mapping représente l'organisation des mots tandis que le brainstorming est composé de nombreux mots avec un sujet central.

Exemple de Mind-mapping : Eyrolles : Bien démarrer avec le Mind Mapping

Exemple de Brainstorming : Source : E-marketing
Nous avons fait une simulation de brainstorming avec comme mot central "fleur".
Cela m'a permis de mieux comprendre le brainstorming et de me rendre compte que je ne le faisais pas forcément correctement. En effet, il y a plusieurs choses à avoir en tête :
- Savoir avec qui on le fait : des personnes extraverties peuvent dominer la conversation
- Eviter de se moquer des gens qui disent des choses en dehors du sujet, cela peut potentiellement nous couper d’une source d’info qui pourrait être intéressante
- Classer des choses en fonction des catégories
- Un bon brainstorming ne se fait pas en une seule fois mais plutôt en 3,4 fois : au premier, sortent souvent des généralités, des stéréotypes.
L'importance des couleurs
Nous avons fini ce cours en rappelant l'importance de faire attention à ce qu’on utilise en terme de couleurs pour ne pas rater de potentielles cibles (code).
Nous avons pour cela pris comme exemples l'occident pour qui le gris se trouve entre le noir et le blanc
ainsi que le Japon, pour qui le rouge se trouve entre le noir et le blanc ( = le ying, le yang et la vie au milieu – le sang).
コメント